samedi 10 avril 2010

Donkey Kong Country sur Super Nes.

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un jeu sur lequel je suis actuellement replongé. Les vieux jeux, j’adore tout autant et c’est grâce à eux que ma passion pour le monde vidéo-ludique est née. Un jeu qui a relancé la Super Nes en 94’ et ce n’est pas pour rien vu son excellent charisme, il a su s’imposer face à l’arrivée des consoles 32 bits genre Playstation, Saturn, etc …

A l’époque, la fameuse 16 bits a montré sa face à ses concurrents pour leur dire qu’elle était encore là et existait toujours. Et c’est toujours le cas d’ailleurs ! Pour preuve, les concepteurs y ont inclus dans le jeu, un mélange de 2D et de 3D, qui pour le joueur, fut un réel étonnement et c’est normal de par sa qualité de graphismes et de gameplay. Je vais y venir au cours de cet article.

Bien, passons au jeu en question. Il s’agit donc de Donkey Kong Country.




Ce jeu de plates-formes est sorti en Novembre 94’ et a été édité par Nintendo et développé par Rareware. Il met en scène le fameux gorille, déjà célèbre grâce à son succès d’arcade sorti en 81’, sauf que là le personnage a quelque peu évolué graphiquement.




L’histoire du jeu

Le méchant King K. Rool, chef des Kremlins, qui se présente sous la forme d’un gros crocodile laid et moche, a décidé de faire un sale coup en douce, le vilain !!! Il s’est rendu durant la nuit sur l’ile de Donkey Kong et lui a dérobé son stock de bananes. Au petit matin, Donkey qui va manger quelques bananes de sa réserve personnelle pour son petit déjeuner comme d’habitude, découvre l’horreur qui est pour lui le casse du siècle. Plus aucune banane sur l’ile, on lui a chapardé toute sa récolte !!!
Il part donc immédiatement à la recherche de ses denrées. Il ne part pas seul car son pote Diddy, un singe très agile, l’accompagnera durant toute son aventure et se révélera d’ailleurs très utile. Vous allez comprendre pourquoi dans la rubrique Gameplay.

Graphismes

Premier gros point fort du jeu. Plus haut, je vous disais que les concepteurs avaient allié du 2D à du 3D. Voici donc en quoi ca a consisté.
Pour la 2D, rien d’exceptionnel en fait, ca reste du jeu de plates-formes basique, c’est-à-dire que les personnages à l’écran ne peuvent se déplacer que sur deux axes, haut/bas et gauche/droite.
Pour la 3D là, ca devient intéressant. En effet, l’intégralité des éléments, décors, héros, ennemis et même les bonus, tous ont été modélises en trois dimensions. Ce travail a été effectué par la société Silicon Graphics Inc qui a utilisé des ordinateurs super puissants avant de les convertir en modèles lisibles par la console. Ce qui rend au final un visuel proche d’une vraie 3D et une qualité de graphismes hors normes pour un jeu Super Nes à l’époque. Petit anecdote sur le sujet d’ailleurs. Les ordinateurs utilisés pour la réalisation sont d’une telle puissance que le gouvernement Britannique a fait une enquête sur les agissements de la société, craignant que l’utilisation de ces gros ordinateurs serve à des fins paramilitaires ou terroristes, on aura tout vu !!!




Gameplay

Deuxième gros point fort du jeu. Là, y a du dossier !!!
Tout à l’heure, je vous disais que Donkey était accompagné par son copain Diddy. En effet, durant le jeu, il est possible d’interchanger entre les deux personnages en pressant simplement la touche Select de la manette. Ainsi, on a le choix à tout moment de prendre le contrôle de l’un ou l’autre. Mais pourquoi ca me demanderez vous ? Et bien parce que les deux personnages possèdent tous les deux des caractéristiques différentes qui s’avèrent utiles en fonction des niveaux que l’on traversent et/ou de l’ambigüité à accéder à certains endroits cachés ou inaccessibles comme par exemples les bonus stages. Diddy est plutôt rapide et agile tandis que Donkey possède plutôt la force. Donkey peut vaincre les ennemis les plus coriaces et déterrer les objets cachés en frappant le sol. Diddy lui, est capable de courir vite, faire de grands sauts et faire la roue pour vaincre les ennemis. Cette dernière, combinée à ses sauts, lui permettent justement d’accéder aux endroits paraissant inaccessibles.

Durant l’aventure, vous rencontrerez aussi de sympathiques animaux qui se joindront à vous pour vous prêter main forte. Rambi le rhinocéros utilise sa force brute pour défoncer tous les ennemis sur son passage. Il peut également casser des murs cachant des passages secrets. Winky la grenouille vous permet de faire de très grands sauts, pouvant même atteindre des plates-formes en hauteur. Elle sait aussi tuer les abeilles qui viendront vous voler autour pour vous enquiquiner. Expresso l’autruche vous permettra de planer sur de longues distances. Enguarde l’espadon, vous le rencontrerez lors de vos traversées aquatiques. Celui-ci vous rendra vos déplacements sous l’eau plus précis et sera également votre seul arme pour combattre les ennemis que vous y trouverez. Et Squwaks le perroquet vous éclairera le chemin à l’aide de sa lampe lors de traversées de niveaux très sombres.

Dans chaque monde, on a la possibilité de rendre visite à plusieurs membres de la famille Kong, qui nous apporteront tous différentes aides bien pratiques. Candy, la copine de Donkey, nous permettra d’effectuer une sauvegarde de la progression du jeu. Funky le surfeur nous proposera de voyager entre les mondes. Cranky le vieillard nous donnera des conseils et critiques.

Donkey Kong Country offre trois modes de jeu. Le premier, le mode solo dans lequel on tente d’aboutir seul à la fin de l’aventure et dans lequel on prend donc le contrôle des deux personnages en interchangant quand on le veut. Le deuxième, le mode coopératif où chaque joueur prend le contrôle d’un Kong et les deux joueurs traversent simultanément les niveaux. Et le troisième, le mode compétition où les deux joueurs jouent l’un après l’autre et tentent de finir les niveaux le plus rapidement possible. Peu importe le mode de jeu choisi, cela ne change en rien les caractéristiques de base du jeu.




Durée de vie et difficulté

Troisième gros point fort du jeu.
La longévité du jeu reste plus qu’appréciable. En effet, ce n’est pas moins de 6 régions de l’ile DK que vous aurez à traverser pour parvenir au bout de l’aventure. Vous vous aventurerez donc dans une foret équatoriale, une région minière, une foret continentale, une région glacée, une région industrielle et un monde souterrain de cavernes avant de tomber nez à nez face au boss final que l’on affrontera à bord de son vaisseau pirate.

Au cours des niveaux, vous trouverez sur votre chemin de nombreuses bananes à ramasser. Un total de cents bananes récoltées vous fera gagner une vie supplémentaire à chaque fois. Dans chaque niveau se cachent également 4 lettres formant le mot KONG, si vous retrouvez les 4, c’est encore une vie supplémentaire de gagnée.

Par contre, dès que l’un des deux personnages est attaqué, celui-ci est perdu est prend la fuite. Pour le récupérer et poursuivre l’aventure en sa compagnie, il vous faudra trouver un tonneau DK pour le libérer.
Il existe aussi deux autres types de tonneau. Le tonneau étoilé situé à mi-niveau, qui constitue le checkpoint permettant de redémarrer de là au cas où l’on perd avant la fin du niveau. Et le tonneau qui donne accès au bonus stages, celui-ci étant en particulier difficilement accessible voir même caché.

Les bonus stages, parlons en aussi car ils contribuent à la durée de vie du jeu. En effet, ces niveaux cachés constituent le gros défi à réaliser une fois le jeu terminé. Sur l’écran de sélection des parties, on peut voir le taux de progression de chacune affiché en pourcentage. Pour arriver à 100 % du jeu, il faut donc avoir fini le jeu et découvert tous les passages secrets. J’ai oublié de dire, dans ces passages secrets, on y trouvera des stocks de bananes, des vies supplémentaires et même parfois des tonneaux DK pour récupérer son acolyte.

Sons et musiques

Rien à redire, les musiques collent parfaitement à l’ambiance du jeu en fonction des niveaux. Par exemple, vous aurez des rythmes tribaux ou exotiques en traversant la foret ou une musique plutôt portante, reposante et évasive lorsque vous traverserez les fonds marins.
Pour ce qui est de la qualité sonore des bruits, pareil, c’est du tout bon. Le simple fait d’entendre les cris de nos deux héros ou autres animaux du jeu, on a tout comprit. Les tonneaux qui éclatent, Donkey qui frappe sur le sol, le rhinocéros qui défonce les murs, le réalisme des bruitages est très abouti.
D’ailleurs, un CD de la BO du jeu a été incorporé avec lors de sa sortie (la même que pour Killer Instinct qui a eu aussi sa propre BO).




En conclusion …

Je suis sûr que vous tous ici n’avez pu passer à côté de ce chef d’œuvre de la Super Nes et que donc vous y avez joué au moins une fois. Cet opus, qui a révolutionné le jeu de plates-formes et relancé la machine lors de sa sortie, a connu un gros succès et a de suite su trouver son public, aussi bien enfants que adolescents ou adultes. Perso moi je me rappelle avoir passé des heures à y jouer avec mon cousin mais on n’a jamais su terminer le jeu au-delà de 97 %
En tout cas, jolie petite perle. De beaux graphismes et un Gameplay original qui nous font de suite accrocher au jeu ainsi qu’un scénario plutôt basique mais bien abouti. J’adore les fins de niveaux quand Donkey se met à chanter et danser :p
Bref, ce jeu reste un de mes préférés sur la console Super Nes. Et vous ?

Bonus

Pour ceux qui auraient oublié ce jeu, je vous invite à vous le remémorer à travers ces quelques vidéos :

http://www.youtube.com/watch?v=zTGMS3jDxV0&feature=related

Gameplay

Dans les fonds marins, sublime.

La fameuse traversée minière en chariot, excellent !

Et le combat contre le boss final, ca donne ca !

Alors, avez-vous connu ce jeu ?
L’avez-vous testé ? Avez-vous aimé ?
Qu’en pensez vous ?

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